SAFIRE et le CNRM ont participé aux animations organisées au musée Aeroscopia pendant le week-end de la Fête de la Science. La présence du Merlin-IV, ancien avion de recherche de Météo-France, fournit cette opportunité à SAFIRE depuis 2019. Cette année, c'est l'expérience HILAISE qui était mise à l'honneur pour diffuser la culture scientifique au travers des activités de recherche aéroportée.
Les chercheurs du CNRM ont ainsi captivé le public, parfois très jeune, en leur présentant leurs travaux sur le thème de la campagne de terrain et de sa composante aéroportée qui s'est déroulée en juillet 2021 au-dessus de l'Espagne. Le survol d'une zone instrumentée comportant une partie aride et une partie cultivée et irriguée a fourni de nombreuses données utilisées aujourd'hui pour de nombreux travaux scientifiques visant à mieux comprendre l'interaction de ces étendues avec l'atmosphère et leur prise en compte dans les modèles météorologiques et climatiques.
Les spécialistes de Safire, toujours volontaires, ont également présenté leur activité au service de la science, et fait découvrir à plusieurs centaines de visiteurs d'un public très varié les laboratoires volants français et la recherche aéroportée.
Plusieurs dispositifs interactifs ont motivé l'intérêt de nos interlocuteurs, qu'il s'agisse des capteurs de vent ou de température des avions, ou encore des sondes microphysique qui comptaient et mesuraient les gouttes et gouttelettes d'eau propulsées en direct dans leurs faisceaux laser. La palme de la créativité est revenue sans conteste aux serres pédagogiques conçues par GMEI/4M et qui, thermomètres à l'appui, montraient l'influence de divers types de cultures irriguées sur la température du sol.
Cet échange avec le public - près de 2000 personnes sur le week-end - est toujours agréable et gratifiant ; il s'agit surtout de l'exercice d'une des missions à la fois de Météo-France, du CNRS et du CNES, au service de l'éducation citoyenne. Retiré du service en février 2022, le Falcon 20 du CNRS va rejoindre tout prochainement son aîné le Merlin-IV ; nul doute que ce renforcement du pôle « recherche aéroportée » favorisera le renouvellement de ce genre de coopération et en impulsera encore d'autres.